Je suis une ombre loin d'obscurs villages. À la source du bois j'ai bu Le silence de Dieu. Sur mon front vient du métal froid. Des araignées cherchent mon cœur. Il y a une lumière qui s'éteint dans ma bouche. De nuit je me trouvai sur une lande.
Je n'ai plus devant moi que le néant. Et il faut que je me débrouille avec ça. Plus de destin. Juste un enchaînement de petits faits qui n'ont d'autre sens que celui qu'on veut bien leur donner. Une vie machinale, sans objet. La vie de tout le monde.