La mort du Christ ou celle d’un chat, c’est la même souffrance au cœur du vivant, c’est la même douleur de mourir. C’est la même passion, qui mérite la même compassion. L’homme qui meurt en se sentant abandonné de son Dieu, le chat qui expire en poussant un grand cri, connaissent la même solitude, le même désarroi. Et dans ce cri, dans ce dernier souffle, si douloureusement rendu, c’est le fond de l’être, c’est l’âme qui s’en va.
Claude Ansgari, Plume, La part commune
Claude Ansgari, Plume, La part commune